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ensuite, par les moyens les mieux appropriés, la crise qui affecte depuis déjà trop de temps toute l’agriculture française.

J’ai fait une revue, mes chers amis, de quelques grosses questions qui vous préoccupent et qui retiennent l’attention vigilante du gouvernement. Dans mes précédentes allocutions, je vous avais parlé de quelques autres, je continuerai à vous tenir au courant.

Si je ne m’étends pas aujourd’hui sur les questions extérieures, c’est parce que le gouvernement demeure fidèle à l’attitude que vous connaissez et que je vous ai exposée il y a quelque temps. Elle peut se définir en quelques mots : Volonté de paix avec tout le monde, la main loyalement tendue à tous ceux qui voudront l’accepter sans arrière-pensée — aucune