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des traits assez acérés par-dessus ma tête, en évitant soigneusement de m’atteindre, ce dont je les remercie ?

Comme je serais heureux et comme cela faciliterait ma tâche s’ils se regardaient toujours entre eux avec un sourire et des yeux bienveillants ! Dites-leur d’essayer, mes chers amis, car vous avez sur eux plus d’action que je ne peux en avoir moi-même. Vous savez bien que je vous considère comme mes meilleurs soutiens en même temps que comme mon plus sûr réconfort.

Reconnaissons ensemble, toutefois, que l’apaisement qui s’est déjà produit est un résultat précieux. Il nous a permis d’en obtenir d’autres fort intéressants. Il y a certainement plus d’ordre dans la maison qu’il n’y en avait naguère. Le gouverne-