Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’elle a été très divisée, je demande à tous les Français d’oublier leurs querelles et leurs divisions anciennes qui sont le plus souvent causées par des différences de tempérament, par des incompréhensions mutuelles, parfois aussi par des rivalités ou des ambitions de personnes et non par des divergences de vues sur les idées essentielles. Oubliez tout cela. Unissez-vous. Croyez-moi et entendez mon appel.

Les Français, qui combattent aujourd’hui pour autre chose que pour l’Union nationale, trahissent à la fois leurs intérêts personnels et les intérêts de leur pays. La division dans la nation, c’est le suicide de la nation : nul ne voudra participer à ce crime. J’ai confiance en vous, mes braves amis, car vous êtes ma force et ma raison d’être au pouvoir.