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l’intérêt des serviteurs de l’Etat, autant que celui de l’Etat lui-même, commandait impérieusement l’adoption des mesures que nous venons de prendre.

Ignorait-on dans ces milieux la situation si critique des finances publiques ? Je voudrais le croire pour trouver une excuse à ceux qui ont résisté. Le gouvernement connaissait bien cette situation et il avait trop le sentiment de ses responsabilités pour hésiter à prendre les mesures qui s’imposaient.

J’ai été très heureux de constater que les anciens combattants, en apportant volontairement leur contribution à l’œuvre de redressement financier de la France, s’étaient, eux aussi, rendu compte du réel état de choses. Je leur en sais gré.

Quant aux serviteurs de l’Etat, certains