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Mes chers Concitoyens,


Il y a quelques semaines, je me suis entretenu avec vous. Je viens ce soir, ainsi que je vous l’avais promis, continuer la conversation. Ce sera un nouveau réconfort pour moi. J’en ai besoin, car la tâche est dure. Pour la mener à bonne fin, pour remettre de l’ordre dans la maison, nous nous sommes heurtés, mes dévoués collaborateurs au gouvernement et moi, à de nombreuses difficultés. Nous nous y attendions.

Tout le monde, certes, était partisan du relèvement de nos finances publiques, relè-