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rieur, et la guerre civile génératrice de la guerre étrangère.

Je vous dis la vérité sans la farder. Libre à vous de ne pas me croire. Si vous ne me croyez pas, un avenir trop prochain vous apprendra, hélas ! que j’avais raison.

Si vous me croyez, si vous me faites confiance, je vous adjure, comme je l’ai fait l’autre jour, de faire comprendre à vos élus que, jusqu’à ce que tout soit mis en ordre, que tout danger, financier ou autre, soit définitivement écarté, que tous les projets de réforme dont je vous ai parlé soient votés et réalisés, ils doivent pratiquer le coude à coude et ne jamais se désunir.

On parle de trêve : la trêve a servi certes, et fort heureusement, quand il s’est agi de faire tomber les armes et d’apaiser.