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m’étais tracé en prenant le pouvoir. Mais il faut réaliser d’abord les réformes dont je vous ai parlé et il faut mettre en échec le Front commun.

Pour tout cela, l’union de tous les Français, en dehors du Front commun et de ceux qui, naïvement, sympathisent avec lui, est indispensable. Sans cette union, à l’heure qu’il est, je ne saurais rien entreprendre ni réussir en rien.

Nous sommes à une heure décisive, à une difficile croisée des chemins. L’avenir de la France est en jeu. Celui de chacun de vous également. Cet avenir sera ce que vous voudrez qu’il soit. Vous avez à choisir entre le désordre et l’ordre — entre la suppression des libertés et les droits acquis par vos pères et leur maintien — entre la paix intérieure, condition de là paix exté-