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libre, calme et réfléchie, et si elle s’exposait aux aventures auxquelles certains voudraient la conduire, ce serait un grand malheur, non seulement pour elle, mais aussi pour l’humanité. Ce serait un immense malheur pour toute cette jeunesse française, à la fois impatiente, inquiète et sérieuse, à qui nous devons faire une large place au soleil.

Il faut l’instruire et l’occuper, cette jeunesse. Elle est la grande espérance du prochain avenir. Nous devons la préparer à l’oeuvre qui sera la sienne et lui donner les moyens de vivre, de travailler, d’être prête pour son destin, en l’intégrant sans trop de retard dans l’activité de la nation.

C’est une de mes préoccupations les plus vives et j’ai hâte de pouvoir m’occuper de cette partie du programme que je