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Ce serait le salaire de l’ouvrier réduit à la valeur zéro. Ce serait un plus grand désastre encore pour les familles nombreuses qu’il est si nécessaire d’aider, de protéger et d’encourager.

Enfin, le franc à zéro conduirait à la catastrophe tous les agriculteurs, c’est-à-dire toute cette catégorie de Français si travailleurs et si économes qui cultive la terre de France.

La terre de France, source permanente et inépuisable de cette richesse qui nous a permis, après toutes les calamités et les grandes guerres subies au cours de notre histoire et qu’on croyait, dans le monde, nous avoir complètement épuisés, de refaire rapidement notre fortune et de nous redresser plus forts que jamais.

On me dira, peut-être, que quand la