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Je n’ai pas cédé à la tentation. Ai-je eu tort ? Ai-je eu raison ? Je le saurai plus tard. Mais il m’a semblé que mon devoir, dans une période de crise économique comme celle que nous traversons, était de chercher à l’atténuer immédiatement dans toute la mesure du possible, en attendant de trouver les moyens pratiques et efficaces d’y mettre fin.

J’ai passé une bonne partie de mon temps à ce travail depuis que le Parlement est en vacances. D’autre part, en restant au pouvoir, il m’a été possible de surveiller les manœuvres faites pour ébranler votre confiance et pour essayer de réduire l’importance des résultats que j’attendais de l’effort accompli : exploitation, par l’esprit de parti, des moindres incidents politiques sans grande importance en eux-