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par un soldat, et le Régent, non, ces choses brillantes, en vérité n’étant que des vanités ne peuvent être considérées que comme des signes de pauvreté, non du pays où elles se trouvent, mais du peuple qui possèdent les personnes dignes de les acquérir, étant donné que de telles richesses sont loin d’être des économies, ce ne sont que des accumulations mortes et le prix qu’elles ont coûté est certainement payé par une force active qui s’est dépensée, ou qui se dépense quelque part, pour balancer la différence qu’il y a entre l’inutilité de ces choses et leur évaluation.

Un pays ne peut être riche par ses valeurs fictives, mais par ses valeurs réelles, j’entends par valeurs réelles, tout ce qui rapporte, soit directement, soit indirectement. Les arts sont, presque toujours, chez un peuple, des valeurs réelles, pour ce qu’ils rapportent et pour l’élévation du niveau moral de la pensée humaine. Paris, ce cerveau du monde, puise la richesse et sa pensée dans les arts qu’il cultive depuis des