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mort tout est mort en lui, et le curé affirme que les bêtes n’ont pas d’âme. C’était bien tant mieux, parce qu’il ne tenait pas à revoir le Noir, ni la Grand’Rouge, sacrémilieu de pochette. C’était son grand regret : avoir battu les vieux chevaux, si on le frappait aujourd’hui que ferait-il ? grand’Dieu !

Puis avant de le quitter, sur sa demande, je lui chantais une chanson, toujours la même, la seule qu’il aimait, qu’il s’était fait chanter cent fois par mon père.

Louis Rondeau était napoléonien, sans pouvoir analyser ses sentiments intérieurs sur ce point, il aimait beaucoup entendre parler de Napoléon I, et sa chanson était celle-ci :