La vole l’vnique Phenis.
La le Pan étend ſa richeſſe.
La l’amant Roſignol ne ceſſe.
La fuit la Teurtre ſon épous.
La ſe baiſent les Pigeons dous.
Ceſte troppe, legeres ombres,
Iuſqu’au pas de leus bornes ſombres,
Sont venus humbles au deuant
Receuoir l’oiſelet ſauant,
Qui a pris ſa place eternelle,
De tout ce beau parc la plus belle,
Or eſſe-la comme ie croi,
Que vraiment Perroquet eſt Roi.
Roſſe de moi, a trois deuins ma mére
S’en enqueroit : l’vn vn fis annonça,
Par l’autre vne fille elle eſpere,
Le tiers, neutre me prononça.
Et tout fut vrai, car ie vins Androgine :
Puis, ſur ma mort : l’vn que pendu ſerai,
L’autre qu’vn glaiue eſt ma ruine,
Le tiers dit que ie me noiray.
Nul ne mentit. Eſtant monté à peine
Deſſus vn arbre au bort de l’eau tout pres,
I’auoie épée, ell’ſe dégaine,
Et ie tombe ſur elle apres,