Ou bien, plairoi-ie, en miſte courte robe
Treſorillon, vn de ces courtiſans,
Qui, de ce que leur chifre robe,
Peu ne rendent gorge en dis ans ?
Ô poures gens, ce que leurs cueurs deſirent
N’eſt que caduc, paſſager & iournel :
Et mes deſirs hautains aſpirent
Au point de renom eternel.
Toute leur peine vne glore pouréte,
Vn faus honneur ne ceſſe pourchaſſant,
Et d’écus, outre leur ſoufréte,
Sommes oiſiues amaſſant.
Mais, non pluſtard, par les cloches funebres,
Leur dernier bruit ſonné leur ſera tout,
Et leur nom, ſous mémes tenebres,
Auec leurs torches aura bout.
Ce mien loiſir, ce tant d’heures oiſiues,
Tous leurs trauaus, tandis, ſurmontera :
Car, par euures à iamais viues,
Nos noms à la mort oſtera.
Tant qu’aura france vne cheſtienne teſte,
Tant y viuront les Pſalmes de Cahors,
Et Noel n’i ſera plus feſte
Quand Deniſot en ſera hors.
Plutot ſaint Marc perdre lairra ſa ville,
Quelle ſon Bembe : & lors ce reioindra
Ce bout d’Italie à Sicille,
Quand Sannazar ſ’i eſteindra.
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