D’autre accès la regéleroit.
Paciemment, & ſans regret, malades
Soient tous ceus-la, qui, chargés des vieus ans
Mi-morts, tremblans, pales & fades,
Ne ſont plus qu’au monde nuiſans.
Mais ceſte fleur, à peine écloze encore,
Ce digne ni des petis ailés Dieus,
Languir deia ne doit pas ore,
Sur la ſaiſon de tout ſon mieus.
Comme au coucher de tes lumières laſſes,
Tout ſe noircit d’vne fraieuſe nuit,
Et chacun, les horribles faces,
Des Larues vagabondes, fuit :
Ainſi, clair Dieu, ceſte étoile luiſante,
Qui tous mes ſens, par ce monde, guidoit,
Auiourdui baſſe & languiſſante,
Troubler bien fort, bien fort me doit.
Tout me fait peur, & crein mon ombre méme,
Car, à tout pas, vn mort, ce m’eſt auis,
Au moins ne ſai quel’ombre bléme,
Se preſente à moy vis à vis.
Mais, ô Phebus, ſi pour vn de tes cignes
Tu m’as élu, ſi m’eleuer en l’air,
Si entre tes vierges diuines
Tu veus ſur Pinde m’appeller,
Preſſ’, ô Pæan ceſte herbe vertueuſe,
Dont ſceut ton fils ſi bien celui guerir,
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