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VIE DE LOUIS EUNIUS.


vous n’êtes pas grand chose entre mes mains à moi ; il vaut mieux pour vous être traitable, ou vous perdrez votre vie. Louis l’enlève dans la lande. Scène ; tous sortent. LE GÉNÉRAL DE FRANCE ET DEUX SERGENTS ; UN TAMBOUR

LE GÉNÉRAL parle :

Or çà, officiers, il vous faudra aller maintenant par le royaume, pour avertir tous ceux qui sont capables de porter les armes de venir avec diligence ; il est besoin de troupes ; je donnerai un demi-cent d’écus à ceux qui seront capables, qui viendront me trouver de bonne volonté, hommes forts et courageux, et capables de marcher, nous en avons besoin maintenant pour aller à barmée ; les Anglais sont descendus à Dunkerque en Flandre, avec soixante mille hommes, qui sont venus exprès, pour ravager le pays et nous supprimer net, et il est nécessaire de trouver des hommes pour se mettre en Ainsi donc, jeunes gens, vous tous qui entendez, [défense. aussi bien que les gens mariés qui ont désir d’aller, venez à l’hôtellerie, et je donnerai à dîner, et à chacun un demi-cent d’écus et aussitôt, départ ; les gens nouvellement mariés qui viendront à l’armée, leurs femmes, leurs enfants, seront pensionnés, et quand ils auront été trois ans, ils seront congédiés, car cette affaire-ci, sûrement, ne durera pas longtemps ; je vais venir dîner, après je partirai, venez donc, bons garçons, pour que je vous engage. LOUIS

Je vais avec vous tout de suite, général puissant ; je partirai aussitôt après le paiement, mais avant d’écrire rien, je dois être payé, un demi-cent d’écus tout de suite, comme vous l’avez dit. Sans-Souci, vont trouver le capitaine pour s’engager. Lorsque Louis arrive, il y a déjà cinquante mille hommes d’enrôlés. Voir aussi P Q. 1346 ar sort-ze zo ezom breman barz an arme C. 1354 hac ar somm zo laret quend evit partian C.

1364 anter cand scoed em dorn C.