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VIE DE LOUIS EUNIUS.


LOUIS

Tout de même vous le pourriez assez, si vous en aviez le désir, tenez, flairez mon bâton, le voici sur votre museau, [coquin, tenez, tenez, aussitôt, vieux marchand de toile, livrez-moi votre argent, ou je vous casserai la tête. 4

LE MARCHAND

Tenez, tenez, coquin et à travers votre crâne vous n’aurez pas bon marché, scélérat, de ma peau ; puisque vous avez frappé sur moi, damel je me défendrai, et puisque vous avez désir de vous battre, ici nous nous battrons. LOUIS

Que je sois aveugle et muet ! ici je vais avoir mes maîtres ( ?) il est temps pour moi de chercher mes chiens, ou j’aurai des tenez, un coup de pistolet entre vos deux yeux ; [coups de bâton, car j’ai pour mon lot trois ou quatre coups de bâton, mille z’yeuxl je suis infamé par cet affronteur ; je perds un tas de sang et je ne vois goutte, sur ma jarnidieu ! je vais être aveugle, ma tête est fracassée par le voleur déloyal, mais peu importe, maintenant je vais le fouiller, et s’il a de l’argent, il paiera l’écot ; par la tête dieu, une boursée d’argent blancl cela suffit, à ce que je vois, pour me guérir la tête ; il sera temps pour moi d’emporter les deux paquets de toile, et il ira dans l’étang, puisqu’il est auprès. Va dedans sur ta tête, fils de putain effrontée ! si tu es sûr de la mangeaille, à boire ne te manquera pas ; ce client-là m’a tout à fait réveillé, sans mon pistolet, j’étais tué par lui. Je vais maintenant à la maison pour me reposer, j’ai été cherché de près, horriblement mon nez saigne ; j’ai grandement manqué en ne tirant pas sur lui, en restant à discourir j’ai été bien attrapé, 989 Sur ce juron et d’autres semblables, voir Ernault, Mélanges //. d’Arboi* de Jubainville, p. 68. 990 da voailad A. 996 pe ne vid ma A.