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VIE DE LOUIS EUNIUS.


force, force, je crie sur le meurtrier sans remède qui a bu dans ma maison et ne m’a pas payée. LOUIS s’en va. L’HÔTESSE

crie toujours :

Force, force, force, arrêtez le meurtrier vaurien qui a l’effronterie de bétonner des femmes 1

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Scène ; paix maintenant ; le sergent entre par un côté ; le juge et le gouverneur par l’autre côté. LE SERGENT parle :

Messieurs de justice et vous, gouverneur, regardez comment on traite maintenant vos serviteurs ; me voici mis estropié pour jamais, par un malheureux homme dans la maison de l’hôtesse. LE GOUVERNEUR

Quel est cet homme qui a été assez insolent pour vous traiter en cette guise, dites-moi, sergent, et je promets hardiment, par mon autorité, [aujourd’hui. que je mettrai le grappin sur lui, avant qu’il soit nuit LE SERGENT

Monsieur le gouverneur, son nom est Louis Eunius, un affronteur, un voleur, et un homme dangereux ; nous étions allés boire chopine tantôt, et il me pria de jouer aux cartes, et avant la fin du jeu je lui avais gagné deux cents écus, en sorte qu’il m’a bétonné et m’a fait les rendre ; d’un bout de la chambre il me lançait à l’autre, je pensais que jamais je n’en reviendrais ; je suis arrangé, cette fois-ci, de façon à ne faire aucun travail ; je demande vengeance, monsieur, sur le traître ; l’hôtesse aussi est massacrée, par lui ; elle est toute souillée de sang, c’est une horreur de la voir. 247 248 250 252 256 258

me en laqou en houvoarnan B. otro e hano mad a so C. het evoamb B. gonezet e moa daou C. rin biquen a B. laquet on en eur stad na C. a sou ive B.

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