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VIE DE LOUIS EUNIUS.


LOUIS

Quatre écus, faux-saunier, par la tête Dieu ! si c’est vous qui taillerez sur mon argent à moi, ce serait honnête à vous de gagner un cent d’écus quitte et net ; un maudit denier vous n’aurez pas, puisque vous m’avez fâché, rien qu’un million de coups de bâton ; je ne crois pas que désormais nous soyons camarades encore ; tenez, à travers votre tête, vieil entêté, vaurien, car vous n’êtes pas ici à culbuter des femmes. LE SERGENT

Force, force, force, je crie à la justice de ville ! LOUIS

Tenez, tenez, coquin, boutez votre nez dans mon cul ; pour attendre que la justice vienne vous assister, je vous aurai traîné autour de cette chambre ; tenez, vieil hypocrite, tenez, impertinent, mettez dans votre poche, tenez votre paiement. L’HÔTESSE monte en haut :

Entendez-vous, messieurs, il faut que je sois payée, c’est deux écus l’écot, comptez, si vous m’en croyez. LOUIS

Venez ici, mère des paillards, je vous donnerai paiement, tenez quelque monnaie comme je donne au sergent, tenez, tenez, souillon, grand’mère des miracles, et dites quand vos poches seront pleines. l’hôtesse

Elles sont assez pleines, il y a longtemps, fripon, larron, tu es un criminel, scélérat et voleur, [affronteur, 221 222 223 224 225 230 232 233

ne noch B. o frotan B. o secouitin C. Sur ce cri de force, cf. J. Dunn, p. 164, n. 4. boutet B. hasistans B. gamb voar ben neuse B. me a mo da treiniet C. aman a me rey B. deut aman, ma heuillet C. dalet dalet dalet calquen ar bursudou C. a vou leun codelou B.