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VIE DE LOUIS ETTNTUS.


s’il est bon j’y irai ; s’il est mauvais j’y irai aussi ; et je ne crois pas que vous ayez raison de vous plaindre de cela. 0

LOUIS

Tenez, un beau tricon, vous gagnerez encore. FRANÇOIS

Peut-être, en cherchant à plaisanter, direz-vous la vérité. LOUIS

Vous y irez, allons, sans compliment. FRANÇOIS

Oui d’un demi-cent de livres, tout à l’heure à l’instant. LOUIS

Montre-moi ton jeu ; le carreau est à moi. FRANÇOIS

J’ai trois de dames, allons, les voilà ; regardez-les bien, il n’y a aucune tricherie. LOUIS

Par la tête dieu, j’ai encore perdu ! malédiction sur les sergents, on ne gagne pas avec eux ; or çà, donc, vieux coquin, je perds deux cents écus ; vous n’avez qu’à songer si vous êtes d’avis de m’en donner de bon gré la moitié, ou que je sois tout à fait perdu si je n’ai votre vie. LE SERGENT

Monsieur, par vrai jeu je les ai gagnés ; mais plutôt que vous vous fâchiez, je vous donnerai quatre écus. 206 Sur le juron palateteble et d’autres semblables, voir J. Dunn, La Vie de saint Patrice, acte 2, v. 619, et p. 220, n. 1. 207 mallos B. 209 a sou contant B. 211 Dans P, le sergent demande de la lumière, que l’hôtesse apporte aussitôt, et, lorsque la querelle s’engage, Louis éteint la lumière. 213 fachet B. a. 1396.