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VIE DE LOUIS EUNT

ÜS.

Ils entrent ; LE SERGENT parle :

Salut à vous, hôtesse, avez-vous de bon vin ? car ne nous en tirez pas s’il n’est délicat, car ce jeune homme n’est pas accoutumé de boire bien souvent dans un cabaret. l’hôtesse

Eh oui, du très excellent, maître François, je le jure ; vous n’en trouverez pas de meilleur dans la ville de Toulouse ; montez par là en haut, et je vais vous servir, et un morceau, peut-être, vous aurez aussi à manger ? LOUIS

Oui, apportez-nous un morceau de côte grillé, car pour votre soupe je n’en demande pas ; allons donc, maître François, montez par là dans l’escalier ; vos moustaches sont aussi longues que mon doigt. MAÎTRE FRANÇOIS

Allons donc, monsieur, asseyez-vous, sans compliment ; l’hôtesse est arrivée avec ses regards brillants ; la plus belle femme qu’il y ait dans la ville de Toulouse, c’est cette hôtesse, quand il y en aurait dix mille. l’hôtesse

Voici, messieurs, une pinte de vin clairet et un morceau délicat d’agneau rôti ; je vous servirai sûrement, messieurs, comme vous méritez, et quand il vous manquera quelque chose, je vous prie de le [dire. L’hôtesse sort. 128 130 131 135 136 137 138

ne garan quet B. o moustago a ma A. ta ma otro aseed A. guin malequa B. hac eun tan rôti dilicad deus eun B. autre evel B. ma o pe B.



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