Gaulois le Dispater dont les Gaulois se prétendaient tous issus ; l’usage de compter le temps par nuits et non par jours se rattachait à cette croyance.
Si des écrivains nous passons aux inscriptions gallo-romaines, nous y retrouvons les noms des cinq grandes divinités romaines, avec des épithètes variées.
Mercure a seize surnoms : Alaunus, Arcecius, Artaius, Arvernorix, Arvernus, Atesmerius, Canetonessis, Cessonius, Cissonius, Cimbrianus, Clavariatis, Dumias, Magniaeus, Moccus, Tourevus, Vassocaletus, Vellaunus, Visucius.
Apollon en a onze : Anextiomarus, Bormio ou Borvo, Cobledulitavus, Grannus, Livius, Maponus, Mogounus, Verotutus, Vindonnus ; Belenus, Toutiorix.
Mars en a trente-huit : Albiorix, Belatucadrus, Bolvinnus, Britovius, Camulus, Caturix, Cicolluis, Cososus, Dinomogetimarus, Divanno, Glarinus, Halamardus, Harmogius, Lacavus, Latobius, Leherennus, Lelhunnus, Leucetius ou Loucetius, Mallo, Rudianus, Segomo, Toutates, Sinatis, Varocius, Vincius ; Belodunnus, Buxenus, Cabetius, Carrus, Cocidius, Condatis, Coronacus, Leucimalacus, Nobelius, Nodons, Rigisamus, Sediammus, Tritullus.
Jupiter en a quatre : Baginatis, Pœninus, Saranicus, Tanarus ou Taranucus.
Minerve en a quatre ; Arnalia, Belisama ou Βηλήσαμις, Sulevia, Sulis.
Deux autres dieux romains apparaissent en Gaule avec des épithètes qui ne semblent pas toutes d’origine latine :
Hercule avec deux épithètes : Magusanus, Saxanus.
Silvain avec une épithète Sinquatus[1].
Un grand nombre de ces épithètes s’expliquent dans les
- ↑ A. Bertrand, La religion des Gaulois, p. 325, 326, 327, 329, 330, 331.