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soit mise comme une cuisinière, et que je dois absolument « moucher le nez à toutes les femmes de propriétaires ». Ce sont ses propres expressions. Ainsi voilà, Makar Alexéiévitch, allez, s’il vous plaît, trouver madame Chiffon, rue aux Pois, et priez-la, d’abord, d’envoyer chez nous des couturières, ensuite de vouloir bien passer elle-même. Aujourd’hui je suis malade. Il fait très-froid dans notre nouvel appartement, où règne un désordre terrible. La tante de M. Buikoff se meurt de vieillesse. Je crains qu’elle ne succombe avant notre départ, mais M. Buikoff dit que ce n’est rien, qu’elle se remettra. Il n’y a aucun ordre dans la maison. Comme M. Buikoff ne demeure pas avec nous, tous les domestiques filent Dieu sait où. Fédora est quelquefois seule pour nous servir ; le valet de chambre de M. Buikoff, qui doit avoir l’œil sur les gens, a disparu depuis avant-hier, et l’on ne sait ce qu’il est devenu. Chaque matin M. Buikoff entre en passant, il se met toujours en colère, et hier il a battu le gérant de la maison, ce qui lui a attiré des désagréments avec la police... Je n’ai personne pour vous porter ma lettre, je vous l’adresse par la poste. Oui ! J’allais oublier le plus important. Dites à madame Chiffon