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amour. Je sais que tu me regretterais si je venais à mourir, je parlais en l’air… Allons, ma chère enfant, il faut te déshabiller et te coucher.

— Laissez-moi… plus tard…

— Comme tu voudras… Décidément, il y a des rats ici.

— Bon ! à présent, ce sont des rats ! Qu’est-ce donc qui vous prend ?

— Eh ! ce n’est peut-être ni rat ni chat, ce n’est rien… hi ! chi… (Il tousse.) Ah ! mon Dieu !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Êtes-vous content ? Il nous a entendus !

— Mais si vous saviez comme je souffre ! Je saigne du nez…

— Eh bien ! continuez, et taisez-vous.

— Jeune homme !… Mais en quelle compagnie suis-je donc ! Qui êtes-vous ?