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tions si significatives ! Visiblement impressionné par ces considérations, le monsieur à la pelisse s’efforça de maîtriser son émotion et de donner un dénoûment convenable à la désagréable scène qu’il avait lui-même provoquée.

— Pardonnez-moi, je n’ai pas toute ma présence d’esprit, mais vous ne me connaissez pas… Je regrette de vous avoir dérangé, j’ai changé d’intention…

Il souleva poliment son chapeau et s’éloigna.

— Mais faites donc !

L’inconnu disparut dans l’obscurité, laissant très-étonné le jeune homme au paletot.

— Quel singulier individu ! pensait-il.

Puis, après s’être suffisamment émerveillé, il se rappela ce qu’il avait à faire et se reprit à arpenter le trottoir en sur-