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longue m’a appris combien l’extérieur trompe, et que la vipère se cache souvent sous les fleurs. Mais vous m’aviez compris, et si vous ne me répondiez pas comme vous le deviez, c’était par hypocrisie, étant d’avance résolu à ne pas tenir votre parole d’honneur, au risque de rompre nos relations amicales. Vous l’avez assez prouvé par votre conduite indigne à mon égard, conduite onéreuse pour mes intérêts et que je n’aurais jamais attendue de vous. Je n’y voulais pas croire jusqu’à ce jour, car, séduit au commencement de nos relations par vos manières distinguées, l’élégance de votre élocution, votre entente des affaires et des intérêts, je croyais trouver en vous un ami, un camarade véritable. Mais je vois bien que beaucoup de gens, sous des dehors d’hypocrite politesse, cachent des traits empoisonnés : ils