confus et rougissant jusqu’aux oreilles.
— Oui, c’était une brave femme.
— Mais permettez-moi de vous demander : Où habitez-vous maintenant ?
— Tout près d’ici, dans la maison de Korschmarov.
— Je le connais, un respectable vieillard. Je suis avec lui, j’ose le dire, sur un pied d’intimité. La belle vieillesse !
Les lèvres d’Yaroslav Iliitch tremblaient d’attendrissement. Il demanda un second verre de vodka et une pipe.
— Ce n’est pas une sous-location ? Vous êtes dans vos meubles ?
— Non, chez des locataires.
— Qui donc ? Je les connais peut-être.
— Chez Mourine, un mechtchanine, un grand vieillard…
— Mourine… Mourine… Mais permettez, c’est sur la cour de derrière, au-dessus du fabricant de cercueils.
— Précisément.
— Hum !… et vous êtes tranquille ?
— Mais je viens d’emménager.