Page:Dostoïevsky - L’Esprit souterrain, trad. Halpérine et Morice, 1886.djvu/281

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des deux mains mes cheveux, je me jetai contre le mur et restai ainsi, sans me retourner.

Deux minutes après j’entendis le pas lent d’Apollon.

― Voici une personne qui vous demande, ― dit-il en me regardant avec une incroyable sévérité.

Il s’effaça, et laissa passer Lisa. Mais il ne faisait pas mine de s’en aller, il restait là, avec son sourire moqueur.

― Va-t’en ! Va-t’en ! lui commandai-je, éperdu…

En cet instant, la pendule grinça avec effort, siffla, puis sonna sept coups.


XIX


  
« Et dans ma maison, librement et hardiment,
Entre et règne. »

(Même poëme.)

Je restais devant elle comme tué, intimement déshonoré, ― salement embarrassé. Je souriais, il