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prends très bien. Et dire que vous ne pouvez vous empêcher de faire montre de nobles sentiments même en une si vilaine affaire ! Il serait plus estimable de me dire simplement : « Zina, c’est une ignominie, mais elle est lucrative ; donc accepte. » Ce serait au moins plus franc.

— Mais pourquoi t’obstiner à envisager la chose au point de vue de la supercherie, de la ruse, de la cupidité ? Tu considères mes calculs comme une basse hypocrisie ; mais, par tout ce qui t’est sacré, où est la bassesse, où est l’hypocrisie ? Regarde-toi dans la glace : tu es assez belle pour conquérir avec tes yeux seulement un royaume ! Et toi, si belle, tu sacrifies à un vieillard tes meilleures années ; toi, magnifique étoile, tu embellis le coucher de sa vie ; comme un lierre verdoyant, tu fleuris sa vieillesse ! Il est habitué à la société d’une sorcière qui le séquestre loin du monde, et à cette sorcière, c’est toi, toi, Zina, qui succèdes ! Son argent et son titre te valent-ils ? Quelle