sophe â-allemand, Kant lui-même, ou plus exactement un dindon gras et bien nourri, un être incomplet, comme il sied à un homme en se-ervice.
Maria Alexandrovna rit à gorge déployée et bat des mains ; Pavel Alexandrovitch fait chorus : l’oncle l’amuse beaucoup. Nastassia Petrovna rit aussi ; Zina elle-même sourit.
— Mais que d’esprit ! que de gaieté, prince ! s’écrie Maria Alexandrovna. Quelle précieuse faculté d’observer les ridicules… Et disparaître de la société ! priver d’un tel talent le monde pendant cinq années entières ! Mais vous pourriez écrire des comédies, prince ! Vous pourriez nous rendre Visine, Griboïedov, Gogol !
— Mais oui ! mais oui !… dit le prince ravi, je pourrais rendre… Savez-vous ? j’avais beaucoup d’esprit jadis, j’ai même écrit pour la scène un vau-ô-de-ville. Il y avait des couplets délicieux. Du reste, on ne l’a jamais joué.
— Ah ! comme ce serait amusant ! Sais-tu,