« Ça ne va pas », pensa M. Goliadkine. Voilà encore pour toi mon ami.
— Je vous remercie, Votre Noblesse.
— Vakhrameiev est-il venu hier ?
— Il est venu.
— Personne d’autre n’est venu ? Tâche de te rappeler, mon ami.
Le scribe interrogea ses souvenirs, en vain.
— Non, personne d’autre n’est venu.
Il y eut un silence.
— Écoute, mon bon, voilà encore pour toi, dis moi tout, tout, toute la vérité.
— Bien…
Ostaffiev était maintenant aussi doux que le pouvait désirer M. Goliadkine.
— Dis-moi, comment est-il considéré ?
— Très bien, répondit le scribe en écarquillant les yeux.
— Que veux tu dire par : très bien ?
— Mais je veux dire : très bien.
Ostaffiev fronça significativement les sourcils. En fait, il était complètement hébété et ne savait qu’ajouter…
« Ça ne va pas », pensa M. Goliadkine.
— Ne prépare-t-il rien avec Vakhrameiev ?
— Il n’y a rien de nouveau.
— Réfléchis bien…
— On dit qu’ils préparent quelque chose tous les deux…