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chambre à coucher. Le meuble était modeste, plus modeste encore que chez les tantes. Ma vitrine à images saintes avec sa lampe, se trouvait dans la salle où était le bureau ; dans l’autre pièce, ma bibliothèque, quelques livres, et aussi le secrétaire. Les clefs sur moi. Lit, chaises, tables. Je donnai encore à entendre à ma fiancée que les dépenses de la maison, c’est-à-dire la nourriture pour moi, pour elle et pour Loukérïa (j’avais pris cette dernière avec nous) ne devait pas dépasser un rouble par jour [1]. « Il me faut amasser trente mille roubles en trois ans, autrement ce ne serait pas gagner de l’argent. » Elle ne fit point résistance et j’augmentai de moi-même de trente kopecks nos frais de table. De même pour le théâtre. J’avais dit à ma fiancée que nous n’irions pas au

  1. Deux francs cinquante.