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balsamiques. Nous entendions le concert incessant de tous ces êtres qui « ne sèment ni ne récoltent », mais qui sont libres comme l’air fouetté par leurs ailes légères. Chaque fleur, chaque petit brin d’herbe, exhalant un parfum, sorte d’encens offert au Tout-Puissant, semblait remercier le Seigneur de tant de félicité et de béatitude !

Je regardais la pauvre femme qui se trouvait isolée et comme morte au milieu de toute cette allégresse ; au bout de ses cils perlaient deux grosses larmes, chassées du cœur par une douleur aiguë. Sans doute, il ne dépendait que de moi de rendre la vie et le bonheur à ce pauvre cœur mourant ; mais comment m’y prendre ? comment faire le premier pas ? J’étais en proie à un cruel tourment. Plus de cent fois j’essayai de m’approcher