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donné alors pour pouvoir encore une fois embrasser ma nouvelle amie, ma charmante blonde ? mais il était encore trop tôt ; tout le monde dormait. M’habillant à la hâte, je descendis au jardin et m’acheminai vers le parc. Je me glissai dans les endroits où la verdure était le plus touffue ; les arbres exhalaient un âcre parfum de résine ; les rayons du soleil qui pénétraient gaiement à travers le feuillage semblaient se réjouir de pouvoir percer par endroits la brume transparente qui montait des taillis. La matinée était superbe. J’avançais toujours, sans me rendre compte de la direction que je suivais, lorsque je me trouvai à la lisière du parc, au bord de la Moskowa. Au pied de la colline, à deux cents pas de l’endroit où je me tenais, je voyais couler la rivière. On