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être réduit à ne pouvoir contempler que de loin toute cette file de carrosses, de -coupés, de calèches, où il ne restait pas le plus petit coin pour moi ! A suivre seulement des yeux ces élégantes amazones qui faisaient caracoler leurs coursiers impatients.

Un des cavaliers était en retard ; on n’attendait plus que lui pour se mettre en route. Près du perron, son cheval, mâchonnant son mors, creusait la terre de ses sabots, tout frémissant et se cabrant à chaque minute, plein d’effroi. Deux palefreniers le tenaient par la bride, avec précaution, et les curieux avaient soin de s’en tenir à une distance respectable.

Décidément, il fallait se résigner à rester au logis, puisque toutes les places dans les équipages étaient occupées, tous les chevaux de selle montés par les hôtes du