Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/193

Cette page n’a pas encore été corrigée

un étrange sentiment de curiosité qui me fit rêver toute la nuit de M. M***, et pourtant il m’arrivait rarement de faire de mauvais rêves.

On vint me chercher le lendemain matin pour la répétition des tableaux vivants, où je remplissais un rôle. Les tableaux vivants, le spectacle et la soirée dansante devaient avoir lieu cinq jours après pour fêter l’anniversaire de la naissance de la fille cadette de notre hôte. On avait lancé à Moscou et aux environs une centaine de nouvelles invitations pour cette fête, presque improvisée ; aussi le château était-il plein de vacarme, de mouvement et de remue-ménage.

La répétition, ou pour mieux dire la revue des costumes, devait avoir lieu ce matin-là ; d’ailleurs elle tombait très-mal à propos ; car notre régisseur général, le