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et encore par politesse. Bien qu’ils n’emploient leurs instincts qu’à de grossiers persiflages, à des jugements bornés, à l’étalage d’un orgueil démesuré, ces individus ont du succès dans le monde. Ils passent tout leur temps à observer les fautes et les faiblesses des autres, et fixent toutes ces observations dans leur esprit ; avec la sécheresse de cœur qui les caractérise, il ne leur est pas difficile, possédant par devers eux tant de préservatifs, de vivre sans difficulté avec autrui. C’est ce dont ils se targuent. Ils sont à peu près persuadés que le monde est fait pour eux ; que c’est une poire qu’ils gardent pour la soif ; qu’il n’y a qu’eux de spirituels, que tous les autres sont des sots, que le monde est comme une orange dont ils expriment le jus, quand ils en ont besoin ; qu’ils sont les maîtres