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côté brillant du tableau qui frappait mes yeux d’enfant ; ce n’est que plus tard que tout m’est revenu par hasard à la mémoire, et que j’ai compris ce que j’avais vu et entendu à cette époque. Quoi qu’il en soit, cet éclat, cette animation, ce bruit que j’avais ignoré jusque-là, m’impressionnèrent d’une telle manière que les premiers jours je me sentis comme perdu et que j’eus le vertige.

Je parle toujours de mes onze ans, c’est qu’en effet j’étais un enfant, rien qu’un enfant. Parmi les jeunes femmes, plusieurs me caressaient volontiers, mais ne songeaient guère à s’informer de mon âge ; cependant,— chose étrange ! — un sentiment, que j’ignorais encore, s’était emparé de moi, et quelque chose s’agitait vaguement dans mon cœur. Pourquoi ce cœur battait-il si fort par moments, et pourquoi