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Je n’avais pas encore onze ans, lorsqu’au mois de juillet on m’envoya passer quelque temps aux environs de Moscou, dans une terre appartenant à un de mes parents, M. T***, qui continuellement réunissait alors chez lui une cinquantaine d’invités, peut-être même davantage ; car, je dois le dire, ces souvenirs sont lointains !

Tout y était gai et animé ; c’était une fête perpétuelle. Notre hôte paraissait s’être juré de dissiper le plus vite possible son immense fortune ; et, en effet,