Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/113

Cette page n’a pas encore été corrigée

commencerions une vie nouvelle, et à Boulogne, à Boulogne !

Elle écoutait, toujours craintive. Elle était de plus en plus effarée. Le principal pour moi n’était pas dans tout cela ; ce qu’il me fallait surtout, c’était rester à toute force à ses pieds, et baiser, baiser encore le sol où elle avait marché, me prosterner devant elle ! « Et je ne demanderai rien, rien de plus, répétais-je à chaque minute. Ne me réponds rien ! ne fais pas attention à moi. Permets-moi seulement de rester dans un coin à te regarder, à te regarder seulement. Fais de moi une chose à toi, ton chien….. »

Elle pleurait…….

Moi qui espérais que vous me laisseriez vivre, comme cela ! fit-elle tout à coup malgré, elle, si malgré elle que peut-être elle ne s’aperçut pas qu’elle l