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Et mon oncle fit des deux mains un geste de profond ennui.

— Quelle affaire a-t-il donc, si importante qu’on ne puisse la remettre ? J’ai grand besoin, mon oncle, de…

— Eh ! mon ami, on crie assez que je ne me soucie pas de la moralité de mes gens ! Il se plaindra demain que je n’ai pas voulu l’écouter et alors… de nouveau…

Il fit un geste.

— Voyons, finissons-en au plus vite. Je vais vous aider. Montons. Que veut-il ? fis-je une fois que nous fûmes dans le pavillon.

— Mon ami, son nom ne lui plaît pas. Il demande la permission d’en changer. Comment trouves-tu cela ?

— Son nom ne lui plaît pas ! Eh bien, mon oncle, avant que de l’entendre, permettez-moi de vous dire que c’est seulement dans votre maison qu’on voit de tels miracles !

Et, les bras écartés, je fis un grand geste d’étonnement.

— Eh ! mon ami, je sais aussi écarter les bras. À quoi cela sert-il ? dit mon oncle d’un ton fâché. Va, parle-lui ; retourne-le ! Depuis deux mois qu’il m’ennuie !...~