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MA TANTE
» vieilles… Vous ne direz pas toujours
fi de moi, peut-être ; et pour peu que
votre estomac se dérange, vous serez
bien aise de me trouver là, sans me
regarder. Je ne vous en dis pas davantage…
Mais si le bon Dieu pouvait
vous envoyer seulement une bonne
colique, ressouvenez-vous de la mère
Geneviève, et vous verrez ce qu’elle
sait faire ».
Là-dessus monsieur de Lafleur ayant expliqué au procureur que ma tante était une virtuose en son genre, il fut convenu qu’elle aurait la permission de venir me voir une fois par semaine, tant pour s’informer de ma conduite que de l’état des bas-ventres des deux époux. Elle se retira avec monsieur de Lafleur, qui lui donna le bras, et je fus conduite par le procureur et installée dans sa cuisine.