Page:Dorvigny - Ma Tante Geneviève, ou Je l’ai échappé belle, 1800.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
63
GENEVIEVE.


» nations sont droites, et si jamais elle péche, ce ne sera que par ignorance ; mais je vous promets de la surveiller. — A la bonne heure, car c’est bien scabreux ; et nos clercs sur-tout, sont de terribles pierres d’achoppement pour la vertu des filles ! — Ah ! ah ! madame, vous en savez donc quelque chose ? Je prends acte de cet aveu-là, et j’y mettrai bon ordre. Le premier qui la regardera seulement, son congé est au bout de ce coup-d’œil là… Mais en voilà assez pour le moment ; ma fille, je vous prends à mon service, et vos gages courent d’aujourd’hui, que cela convienne à ma femme ou non. Pour vous, la bonne tante, je vous dispense de nous rendre de fréquentes visites. Je vous ai déjà dit que je n’aimais pas la vue des vieilles femmes.

» Eh ! là, là, monsieur, reprit Geneviève en se redressant une seconde fois, ne rebutez donc pas tant les