Page:Dorvigny - Ma Tante Geneviève, ou Je l’ai échappé belle, 1800.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.
43
GENEVIEVE.


» piquée alors contre lui que contre ma tante, je ne conçois rien aux emblêmes que vous me faites ainsi qu’elle, et il n’y a pas eu de sauce dans tout cela. Tant mieux, reprit-il, et c’est bien heureux pour vous ! Mais vous l’avez échappé belle, et la bonne tante est arrivée fort à propos !… Au reste, ma chère enfant, je vous conseille très-fort, et pour votre bien, d’oublier ce petit Anodin, et de ne plus recevoir des semblans de lavemens de personne,… à moins que ce ne soit de moi.

» Comment ! de vous, monsieur ? Est-ce que vous voudriez aussi vous destiner à cet état-là ? Est-ce que monsieur l’abbé, votre maître, voudrait priver ma tante de son emploi pour vous le donner ?… Ah ! ça ne serait pas généreux à vous d’aller sur ses brisées ; et puisque vous avez la bonté de vouloir faire du bien à la nièce, ayez donc encore celle de ne