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GENEVIEVE.



CHAPITRE IV.


Je déjeûne avec monsieur de Lafleur. Il veut me donner une leçon de cuisine.


Sitôt que nous fûmes hors de chez ma tante, monsieur de Lafleur me demanda de quelle complaisance elle voulait donc me parler, puisqu’il avait été témoin lui-même du refus obstiné que j’avais fait chez son maître… et par où j’avais pu la fâcher si fort.

Moi qui y allais à la bonne foi, et qui aurais été très-chagrine de me voir soupçonnée d’un tort par celui qui me témoignait tant de bonne volonté, je lui avouai ingénuement que je croyais que ma tante avait quelque sujet particulier d’humeur, ou quelque lubie qui lui troublait l’esprit, puisque loin de me sentir coupable en rien, je n’avais