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MA TANTE


» pas le diable, nous, non plus que ceux qu’il protège, nous nous approprions ces louis et ces écus-là… S’ils sont faux, comme j’en ai grand peur, venant d’un fournisseur aussi scabreux, nous le dénoncerons à l’aumônier de notre régiment, et s’te perte là ne vous fera pas de tort, à vous ; mais s’ils sont bons et valables, nous boirons avec à votre santé et à la sienne, en reprenant des forces pour aller battre les ennemis de la nation, et votre féal protecteur vous en renverra d’autres…

» En attendant ce secours-là du diable votre patron, remerciez Dieu de ce que nous ne sommes ni des voleurs qui vous ôteraient la vie, ni des archers qui vous emmèneraient pour vous la faire perdre ; car franchement, vous ne m’avez pas trop l’air de mériter de vivre ».

Cependant, malgré cette grâce qu’il semblait nous faire, le second soldat