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MA TANTE


position qu’il venait de me faire de son mariage avec moi, descendit aussitôt pour recevoir ce monde, en me renfermant, et pensant bien qu’il me retrouverait un peu plus tard, et qu’ayant huit jours devant lui, jusqu’au retour du grand vicaire, il aurait le temps d’en venir à ses fins…

Pendant l’embarras de la sortie de tous les gens de la voiture, et de leur entrée dans l’auberge, ma tante revint aussi, et traversa la cuisine sans être aperçue par l’hôte, occupé à répondre aux voyageurs, qui lui commandaient bien vîte un souper, parce qu’ils devaient repartir le plutôt possible, et marcher toute la nuit, pour regagner du temps qu’ils avaient perdu par l’accident d’une roue cassée en chemin.

Ma tante, remontée et rentrée dans ma chambre, fut interdite et alarmée de me trouver en cet état. Elle s’empressa de me donner des secours et de