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GENEVIEVE.




CHAPITRE XXXVIII.


C’est à présent l’aubergiste qui m’attaque.
Scène effrayante avec lui. Comment
je m’en retire.


Sitôt que je me trouvai seule avec ma tante, elle me dit : « Eh bien, ma pauvre Suzon ! nous éprouvons presque tous les jours des tribulations nouvelles ; mais voilà encore une marque bien signalée de la protection de nos bonnes patronnes, qui ne nous abandonnent jamais, et cela, parce que nous avons le cœur pur et la conscience nette… Sais-tu que nous en voilà réchappées là d’une fière !… être traînées comme ça, liées avec des criminels, pendant toute une route, pour être ensuite condamnées et exécutées à Paris comme des vo-