et voulut continuer ses caresses. Elles me
révoltèrent de plus en plus ; et, commençant
à soupçonner son coupable
projet, je lui fis les plus vifs reproches
et les prières les plus touchantes…
rien ne réussit à ébranler son ame perverse.
Il redoubla au contraire, vis-à-vis
de moi, d’efforts pour m’amener à céder
à ses vues criminelles : il me fit des protestations,
il m’offrit de l’or… Enfin,
voyant que je n’étais pas plus dupe de
ses promesses, qu’il n’était touché de
mes larmes, il ne se déguisa plus, et le
monstre commença à vouloir employer
la violence. Je fis retentir la forêt de mes
cris ; mais il était encore si matin, qu’à
peine y voyait-on clair. Personne ne
passait… et cette solitude enhardissant
le scélérat qui m’outrageait, il allait
consommer son crime lorsque, n’ayant
plus de force ni de résistance à lui
opposer, notre cabriolet fut investi par
quatre hommes que mes cris avaient
avertis et fait sortir du bois. Le pre-
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MA TANTE