» deux… D’abord, il ne peut pas aller
loin, et j’ai la promesse de la survivance
de sa cure. Mais si, par hasard,
il me la faisait attendre trop long-temps,
j’ai la certitude, par des protections
majeures, d’être nommé avant peu à
quelque bénéfice plus considérable encore,
et, si vous voulez vous livrer à
moi, je me charge de vous rendre
heureuse, vous et votre tante ».
Malgré l’indignation que me causait une proposition aussi insultante, j’eus la raison et la force de me contenir.
« Monsieur, lui dis-je, une offre si obligeante de votre part me flatte beaucoup, assurément ; mais puisque, comme vous me le dites, il s’agit du bonheur de ma tante, ainsi que du mien, je vous demande la permission de la lui communiquer, et je me réglerai par ses conseils. — Oh ! je le veux bien… et je ne crains pas d’obstacle de sa part ; elle est vieille, elle est pauvre, les ressources vont